Avant de créer un site Internet, vous devez connaître les étapes et le vocabulaire pour être à même de faire votre choix pour le nom de domaine, l’hébergeur, un prestataire extérieur, une maintenance, etc.
Nom de domaine du site Internet : achat obligatoire
Vérifiez que le nom choisi soit disponible auprès de l’Association française pour le nommage Internet en coopération (Afnic) via leur outil de vérification en ligne. Sachez que l’achat d’un nom de domaine (Domain Name System DNS) est obligatoire et nominatif. Il vous sera loué pour une période déterminée par un bureau d’enregistrement, OVH, GANDI ou AMEN par exemple. C’est une adresse URL (Uniform Resource Locator) sous la forme « www.nomdevotreassociation.fr ». Comptez de 10 à 15 euros par an pour une extension basique comme .fr.
Assurez-vous aussi que l’achat a été fait en votre nom car le nom de domaine appartient à la personne (physique ou morale) qui l’a déposé.
Hébergement : étape indispensable
L’hébergeur est celui qui vous garantit la visibilité de votre site Internet sur le web grâce à un espace de stockage sur un serveur. L’hébergement mutualisé (regroupe plusieurs sites web sur un même serveur informatique ou groupe de serveurs), l’hébergement dédié (un seul serveur mis à disposition d’un seul client), VSP (Virtual private server – une partie d’un serveur dédié) et le Cloud ou en nuage (fait référence à un nombre illimité de machines connectées à un réseau et qui agit comme un seul serveur) sont les quatre types d’hébergement possible. Les hébergeurs les plus utilisés en France sont OVH et 1and1. En fonction de vos besoins (volume du disque dur, puissance de calcul, intensité de trafic, etc.), vous privilégierez telle ou telle option. Comptez entre 5 et 25 euros / mois pour un hébergement mutualisé, entre 50 et 200 euros / mois pour un dédié, de 5 à 70 euros / mois pour un VPS ou un Cloud. Choisir un hébergement mutualisé au départ peut vous permettre d’évoluer vers un service plus performant si besoin. Assurez-vous de cette possibilité auprès de votre hébergeur. Enfin, un hébergeur payant vous permet de récupérer vos données si vous les perdez.
Quel logiciel choisir ?
La plateforme sur laquelle vous allez créer votre site, pour un simple site vitrine ou un site plus complexe, est cruciale dans le succès de votre activité en ligne. Vous devez choisir le bon CMS (Content Management System, soit en français Système de Gestion de Contenu). Vous devez regarder l’ergonomie, la navigation, la langue de l’interface, les développements possibles, etc., pour déterminer quel logiciel d’aide à la création vous voulez. Chaque logiciel a ses publics. WordPress est le plus utilisé au monde. Drupal est un logiciel open source assez méconnu mais qui a séduit par sa flexibilité tandis qu’un blog hébergé sur Tumblr s’adresse aux internautes de 12 à 30 ans, avec une interface très populaire.
L’utilité d’un contrat de maintenance
Si vous travaillez avec une agence ou un webmaster, veillez bien à prévoir la maintenance technique avec une clause de rupture de contrat (afin de pouvoir changer de prestataire si celui-ci fait défaut). Si vous réalisez votre site vous-même, nous vous recommandons de signer un contrat de maintenance auprès de votre hébergeur. Toutes les procédures de sécurité, mises à jour, sauvegardes de vos données seront ainsi prévues et votre site sera optimal. De plus, vous bénéficiez d’une garantie technique de vos données 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et 365 jours par an.
Le responsive web design à privilégier
Deux tiers des connexions Internet se font sur un écran mobile (smartphone, tablette ou ordinateur portable) et près d’un Français sur deux utilise son mobile pour se connecter (Enquête Médiamétrie). Assurez-vous que votre site est conçu en Responsive web design pour être lu sur n’importe quel support.
Gardez la propriété intellectuelle
Vous restez propriétaire de votre site, de vos données et de votre contenu mais veillez bien à avoir un site sur la base d’un CMS open source, non crypté et non un code propriétaire (qui ne vous permettra pas de le récupérer si vous décidez de changer de prestataire ou si celui-ci fait faillite).
Mode d’emploi du mode administrateur
Quand vous prenez en main votre site, vous devez avoir toutes les informations nécessaires pour le gérer. Vous devez pouvoir changer les contenus, vos menus, créer de nouvelles pages, publier des images, des vidéos, générer des liens, etc., via un accès administrateur. Cette interface doit être simple et pratique pour optimiser votre référencement grâce à la personnalisation des alias et des balises. Il faut absolument que vous ayez un mode d’emploi pour l’utiliser et un numéro d’assistance technique.
Le référencement du site Internet : un outil indispensable !
Référencer votre site est incontournable : les internautes vous trouveront facilement (avec votre nom ou par votre thématique). Ce sont les mots-clefs (exemple : « association étudiante Paris ») qui vont être tapés dans un moteur de recherche qui afficheront votre site. Parcourant le web, celui-ci répertorie les pages contenant les mots en question et les annonces. Pour améliorer votre notoriété, vous pouvez agir sur ces mots pour être mieux indexé sur Google (représentant près de 80 % du marché) ou sur le titre de vos pages, les liens entrants, l’originalité de votre contenu. N’oubliez pas non plus de lier votre site avec vos réseaux sociaux pour assurer la continuité de votre communication.
Comment mesurer votre audience ?
La fréquentation de votre site, les origines de votre trafic web, le comportement des internautes (temps de visite, taux de rebond) page par page, etc., vous permettent de mesurer votre audience et d’affiner vos pages. Le plus simple est d’utiliser Google analytics, Similarweb, Semrush ou Quantcast et Screaming Frog (en anglais).
En savoir plus : www.afnic.fr – www.gandi.net – https://fr.wordpress.com
Mentions légales obligatoires
Le nom et prénom du responsable de la publication, les coordonnées de l’hébergeur et le statut juridique de l’entité doivent apparaître ainsi que vos crédits photos.
Pour les personnes morales, ces mentions sont la dénomination ou raison sociale, l’adresse du siège social, le numéro de téléphone, l’adresse électronique, le numéro d’inscription au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers et le capital social pour les entreprises. Pour les associations, sans que cela ne soit obligatoire, il est possible de mettre le numéro RNA ou le numéro SIRET si vous en avez.