C’est souvent à l’endroit où l’on ne cherche pas que l’on trouve… Ce principe maintes fois répété à l’occasion d’une quête d’un trousseau de clés ou de lunettes vaut pour bon nombre d’innovations. La « liste des découvertes et inventions liées au hasard » sur Wikipédia est d’ailleurs un régal d’aventures humaines et scientifiques. Du nylon à l’imprimerie offset, de la découverte de la pénicilline à celle d’un continent par un certain Christophe Colomb, qui cherchait à gagner les Indes via la route de l’Ouest…
N’attendez pas, osez !
Seulement, ce que l’on appelle « la serendipité » n’est pas une stratégie, et encore moins un modèle économique. Il est impensable pour le chef d’entreprise d’attendre tout bonnement que le bon concept, le produit génial, l’idée lumineuse, surgisse. Et il s’avère tout aussi difficile d’assurer aujourd’hui la pérennité de son entreprise, en demeurant aveugle aux évolutions de la clientèle et immobile dans la conception de son offre.
Alors que le contexte de rupture technologique et humain s’impose dans tous les secteurs (ouvrant la voie à des Uber, Deezer, AirBnB…), demeurer sur ses traditionnels fondamentaux, c’est accepter une rude guerre concurrentielle fondée principalement sur les coûts et les prix… C’est accepter de naviguer dans un Océan Rouge, selon l’image adoptée dans certaines méthodes de réflexion stratégique. Coach et consultants déclinent en effet de nombreuses solutions pour accompagner les entrepreneurs. L’une d’elles, joliment nommée Océan bleu, conduit à explorer et défricher des marchés encore totalement vierges. Une autre, l’Océan gris, consiste à proposer une nouvelle conception de service ou de produit, suffisamment attractive pour bousculer la concurrence à un endroit où elle serait incapable d’investir sans remettre totalement en question leur modèle.
Alors par quoi commencer ? Un seul mot d’ordre : OSER. Oser rompre avec les modèles traditionnels. Oser aller chercher des idées en dehors du cadre habituel, oser envisager de nouveaux marchés et sortir de l’arbitrage entre valeur et coûts…
Car, finalement quel est le plus grand risque : oser ou ne rien faire ?