Entre leadership et administration, il y a une différence d’importance : la recherche ou non du consensus. Le leader a une vision, donne le cap et décide. L’administrateur, lui, pilote en bon gestionnaire, cherche la performance en bon manageur et préserve la paix sociale grâce au compromis…
Bon nombre de grandes entreprises sont pilotées par de talentueux administrateurs. Mais celles qui innovent, celles qui se distinguent, sont dirigées par des leaders qui, s’ils prennent le risque de choisir – et donc de se tromper. Car une stratégie de rupture ne peut par définition emporter l’unanimité, et par essence une innovation ne peut être consensuelle : comment s’accorder sur quelque chose qui n’existe pas ?
La recherche du consensus est-elle indispensable ?
Alors, si la recherche de consensus s’avère indispensable au politique ou au diplomate international, il ne saurait servir les intérêts d’un chef d’entreprise conquérant. D’autant que même le consensus n’a pas le monopole de la vérité : l’histoire nous offre une multitude d’exemples de décisions communes désastreuses.
Ce qui se conçoit clairement…
Un développement ambitieux est porté par une stratégie clairement énoncée, et tous les départements orchestrés en cohérence, de la production à la direction financière, en passant par les ressources humaines et la communication.
Balzac écrivait déjà, bien avant de nombreux coach et dirigeants : “Choisir ! C’est l’éclair de l’intelligence. Hésitez-vous ? Tout est dit, vous vous trompez.”