Il est un endroit, comme en entreprise, où savoir s’entourer s’avère vital.
À en croire la littérature qui l’entoure, Napoléon Bonaparte, en véritable manager, aurait géré de façon exemplaire ses hommes. En effet, pour mener à bien, tambours battants, ses extraordinaires ambitions, il aurait structuré de multiples cénacles pour repérer, recruter, former et intégrer les talents… Il en aurait d’ailleurs conclu que « l’art le plus difficile n’est pas de choisir les hommes mais de donner aux hommes qu’on a choisi toute la valeur qu’ils peuvent avoir ».
Aujourd’hui, le recrutement s’est partout professionnalisé, mais il demeure complexe pour les petites structures. Car là, les experts des ressources humaines sont rares, tout comme les budgets d’externalisation, et la tache revient donc souvent à la direction générale, qui rencontre alors les candidats dans une urgence peu propice. L’investissement en temps et en tension est tel, qu’une fois la recrue retenue, il lui revient de faire ses preuves. Et vite…
Cependant, pour reprendre l’impérial exemple, il importe non seulement de choisir la bonne personne mais aussi de savoir lui mettre le pied à l’étrier. S’en affranchir risquerait de réduire à néant l’investissement du processus de recrutement ou de créer des distorsions fatales au sein de l’équipe souche de l’entreprise.
Quelques principes s’imposent : communiquer sur l’arrivée du nouveau collaborateur, lui préparer espace et postes de travail. Et puis, nommer une personne volontaire qui lui servira de référence les premiers temps, pour répondre à ses interrogations et monter les premières côtes en tandem. Enfin, il est précieux de proposer un rendez-vous quelques semaines après l’arrivée, et de solliciter un rapport d’étonnement. Là se poseront certainement des questions éloquentes. Laissez-vous étonner par la pertinence (ou l’absurdité) d’un regard nouveau sur votre entreprise. C’est riche d’enseignement sur l’autre, et sur soi !
