Même si vous êtes parvenu à totalement déconnecter cet été, impossible d’avoir oublié le fameux règlement général sur la protection des données (RGPD) adopté par le Parlement européen et entré en vigueur en mai dernier. Il a fait couler presque autant d’octets que la victoire des Bleus à la Coupe du Monde, et encore bien plus de mails !
C’est une véritable pluie qui s’est en effet abattue sur les messageries électroniques au printemps dernier. Fournisseurs, partenaires de fournisseurs, fournisseurs de partenaires de fournisseurs, partenaires de fournisseurs de partenaires de fournisseurs… vous demandaient ainsi poliment l’autorisation de traiter vos informations dans leurs bases de données. Les avez-vous ignorés ou en avez-vous profité pour faire un tri scrupuleux ?
RGPD : chantage au clic
Quoi qu’il en soit, depuis, impossible de naviguer librement sur internet. « Pour poursuivre votre lecture, acceptez 1001 choses de la part de l’éditeur et de ses partenaires… en cliquant sur ok ». Vous refusez par principe d’avaler un nouveau cookie et vous ne souhaitez pas consacrer 15 minutes à lire la « politique de confidentialité » du site ? Alors passez votre chemin et surfez ailleurs… Un véritable chantage au clic justifié par une réglementation qui a pourtant d’honorables principes, une manœuvre assurément payante pour les sites dont « on ne peut pas se passer », les géants de l’Internet et de la data… Gageons que l’Europe parviendra à déjouer ces manipulations et à imposer sa loi à tous.
D’ailleurs, dans votre entreprise, avez-vous pris la pleine mesure du RGPD concernant la gestion des données des prospects et clients ainsi que celles des collaborateurs ? N’hésitez pas à nous en parler !