Le marquage de véhicule, ou covering, est devenu une partie intégrante de la communication visuelle globale d’une entreprise. Une publicité à moindre coût.
Que ce soit en ville ou à la campagne, les voitures « logotées » sont omniprésentes sur les routes. Si le procédé de marquage des véhicules n’est pas récent, son recours s’est accentué ces dernières décennies sous l’effet d’une offre de plus en plus nombreuse dans un monde où la communication est un enjeu de taille. « Pour l’artisan du coin ou la TPE/PME, marquer son véhicule est un moyen efficace et à moindre coût pour faire connaître son entreprise dans son environnement local », confirme Bertrand Bazin, dirigeant associé au sein de l’agence IML Communication, située dans la région lyonnaise.
Le véhicule pour gagner en visibilité localement
Principal intérêt de cette stratégie : la visibilité. Le matériel roulant ou « logoté » renforce la présence de l’entreprise dans les rues.
C’est une image dynamique. Par son mouvement, le véhicule attire l’oeil. C’est un gain rapide et efficace en notoriété et en visibilité sur le long terme.
Contrairement à un affichage publicitaire limité dans le temps et souvent onéreux, le marquage de véhicule offre l’avantage de s’inscrire dans la durée. Et dans l’inconscient collectif par la « redondance ». Un effet recherché en communication. « À force de voir le camion du pisciniste, le jour où on l’on projette de faire une piscine on va l’appeler. On sait qu’il existe », note le professionnel.
Un marquage simple pour être efficace
Si le marquage est un outil de communication qui peut se révéler précieux, il doit rester « simple et clair pour être efficace », prévient Bertrand Bazin. L’entreprise doit être identifiée au premier coup d’oeil. « Il faut rester sur la base de la charte graphique et s’y tenir, précise le dirigeant associé d’IML Communication. Nous conseillons généralement à nos clients d’opter uniquement pour l’image de l’entreprise et son logo. Éventuellement une indication géographique, voire un numéro de téléphone. »
Autre écueil à éviter : avoir une flotte dépareillée. « Lorsqu’on marque le premier véhicule, il est conseillé de l’inscrire dans la charte graphique et de conserver cette logique sur les suivants pour conserver une homogénéité », explique Bertrand Bazin.
Une publicité à moindre coût
Semi-covering, covering intégral, choix du film et des couleurs… les formules possibles sont multiples. « L’un des avantages du covering total est la protection qu’il apporte contre les microrayures ou l’usure. Cela peut être pertinent dans le cas de figure d’un leasing où le véhicule doit être rendu en parfait état », note l’expert. Le coût peut varier de 500 euros pour un marquage partiel à 2 000 euros pour un covering total. Un montant bien inférieur à celui d’une campagne d’affichage en 4×3. « D’autant que cette communication n’est pas soumise à la taxe sur la publicité extérieure à la différence des panneaux publicitaires par exemple », fait remarquer Bertrand Bazin. Seul impératif induit par le recours au covering : « Avoir une conduite irréprochable ». Au risque de provoquer l’effet inverse à celui espéré.